Dans ce post, je vais vous présenter deux métiers : celui de tapissier et celui de métallier. Autant le
premier peut paraître plus courant, et sa définition vous est sûrement familière, autant je vous vois
venir pour le deuxième : c’est probablement plus énigmatique pour la plupart d’entre vous. Pour
répondre à vos interrogations, je vais essayer de vous présenter ces deux métiers (en quoi
consistent-ils ? Quelle(s) formation(s) pour y accéder ? …)
Tapissier
La plupart du temps, lorsqu’on évoque le tapissier, on parle du tapissier d’ameublement (ou
garnisseur).
Il s’agit de celui qui met en place la tapisserie, ainsi que des garnitures, sur des meubles
(souvent des sièges) recouverts de tissus ou de cuir. Mais le terme de tapissier désigne tout aussi
bien celui qui habille les fenêtres et les murs, mais aussi coussins, têtes de lits, etc. La liste est longue de tout ce que
peut réaliser le tapissier.
Pour faire simple, il coupe, assemble et coud tous les éléments textiles
d’une décoration d’intérieur. Enfin, le terme désigne aussi celui qui pose le papier peint. C’est un
métier qui demande à la fois une technique irréprochable, mais aussi d’avoir des connaissances dans
le domaine de l’art et de l’ameublement, sans oublier une grande sensibilité stylistique et artistique.
Un CAP est la voie la plus directe pour pratiquer le métier de tapissier, mais il existe des bacs pros
permettant de se spécialiser. En termes financiers, il est très difficile d’avoir une valeur précise
(suivant si l’artisan est à son compte ou pas, etc.), mais on peut situer le salaire brut autour de
1500 euros/mois (smic) en début de carrière.
Métallier
Si ce terme est si mystérieux, c’est parce qu’en fait il cache différents métiers : maréchal-ferrant,
forgeron, serrurier, ferronnier… C’est tout de suite nettement plus clair non ?
En fait, la métallerie
c’est la maîtrise du métal sous toutes ses formes pour réaliser des ouvrages (serrures, grilles,
rampes…). En réalité, on retrouve des métalliers dans des corps de métiers allant de l’industrie à la
décoration, en passant par le bâtiment… Mais quel que soit le corps de métier, l’essence du métier
reste la suivante : la découpe du métal en feuille, en tôle ou en tube à partir de schémas, de plans ou
de modèles. Et c’est comme ça que le métallier réalise donc ces fameux ouvrages, la plupart du
temps dans un atelier (souvent très bruyant…).
Il doit donc maitriser l’étude de plan, le dessin, mais
aussi certaines machines-outils comme des plieuses, des rouleuses (de feuille de métal uniquement,
je vous vois venir…).
Heureusement aujourd’hui le métallier peut s’aider de notre ami l’ordinateur
grâce notamment à des techniques de TAO (Traçage Assisté par Ordinateur).
Côté salaire, là encore il
est difficile d’avoir une valeur précise, mais il est courant de débuter sa carrière au SMIC, pour
monter assez haut, en tout cas plus que la moyenne des artisans d’après la source précédente.